UE 9 du DCG : 2 copies d'examen à 16 et 18/20 (extraits + méthodes)
- Fanny Jouret

- 6 nov.
- 7 min de lecture

“J’avais peur de me planter à l'UE 9 du DCG… et j’ai eu 16,5/20.”
“Je voulais juste la valider, et j’ai terminé avec 18.”
Deux phrases. Deux histoires.
Deux étudiants qui pensaient simplement faire de leur mieux… et qui ont finalement brillé à l’UE 9 du DCG, l’une des matières les plus techniques du diplôme. L’UE9 « Comptabilité » est une matière clé, elle demande de la précision, de la logique et de l’endurance. C’est une épreuve où la rigueur prime sur la créativité. Elle évalue surtout :
La maîtrise du PCG,
La capacité à passer des écritures justes et lisibles,
Et la compréhension des mécanismes comptables dans leur globalité.
Mais comme le montrent Sébastien et Éléonore, il est possible de transformer cette rigueur en force, à condition de s’y prendre méthodiquement.
L’un est un professionnel aguerri qui a misé sur la stratégie.
L’autre, une reconvertie passionnée qui a tout appris de zéro.
Leur point commun ? Une régularité sans faille, une envie d’apprendre sincère, et une rigueur de métronome 😎
Dans cet article, vous allez découvrir leurs méthodes, leurs erreurs, leurs conseils… et peut-être aussi un peu de vous dans leurs parcours 💪
Et en bonus, leurs copies d'examen en PDF à télécharger pour vous donner une idée concrète de ce que le jury attend de vous et gagner un maximum de point le jour de l'examen.
Au sommaire
1/ Entre stratégie et discipline pour réussir l'UE 9 du DCG
Sébastien : l'approche du stratège
Sébastien, 38 ans, a choisi le DCG dans le cadre d’une reconversion professionnelle après plusieurs années comme responsable comptable.
Il prépare 6 UE en candidat libre, et il mise sur celles où il sait pouvoir exceller : la comptabilité (UE9) et l’anglais (UE12).
“Fort de mon expérience, j’ai vite compris que l’UE9 pouvait me faire gagner des points. Mais je ne voulais pas improviser : j’ai d’abord lu les rapports du jury pour comprendre leurs attentes.”
Une méthode sélective et réfléchie
Sébastien s’appuie uniquement sur la plateforme Les Geeks des Chiffres. “J’ai suivi toutes les vidéos, pris des notes et fait plusieurs annales les jours précédant l’examen. Même si je connaissais déjà une partie du programme, je voulais m’assurer de la méthode.” Il aborde ses révisions comme un marathon : lucide, constant et stratégique.
“Le plus gros ennemi reste le temps. Si un exercice bloque, je saute des lignes et j’avance. Mieux vaut rendre une copie complète que de s’enliser sur un point.”
Le jour J : rigueur et calme
“Je rédige directement au propre. Le brouillon, seulement pour quelques notes. L’épreuve est longue, il faut optimiser chaque minute.” Il garde aussi un précieux conseil pour les futurs candidats : “Ne paniquez pas. Une gorgée d’eau, quelques secondes pour souffler, ça aide à se recentrer. Et ignorez les discussions d’avant-épreuve : souvent, ceux qui semblent tout savoir sont bien moins sûrs d’eux à la sortie.”
Son conseil pour ceux qui travaillent à temps plein
“Quand on a un emploi à côté, il faut accepter qu’on n’aura pas des journées parfaites. Le secret, c’est la constance, pas la quantité. Mieux vaut réviser 45 minutes tous les soirs, calmement, que trois heures d’un coup en fin de semaine.”
Sébastien conseille de se créer des micro-routines, de petites séances quotidiennes qui deviennent naturelles. “Même quand je rentrais fatigué, je relisais mes notes ou je refaisais un exercice rapide. Ces petits efforts répétés finissent par faire une énorme différence.”
2 conseils simples mais puissants :
la régularité vaut mieux que l’intensité.
structure + clarté + sérénité.
Et son 18/20 à l’UE 9 en est la preuve. Voici un extrait de sa copie :

Éléonore : la méthode de la discipline et du cœur
Le parcours d’Éléonore est à la fois touchant et inspirant.
Ancienne infirmière, elle décide de tout recommencer après un burn-out professionnel. Sans aucune base en comptabilité, elle se lance dans le DCG en candidate libre avec une seule idée en tête : apprendre à comprendre.
“Je n’avais aucun prérequis. Je voulais simplement apprendre quelque chose qui me passionne et voir jusqu’où je pouvais aller.”
Une méthode 100 % autodidacte, pensée pour durer
Éléonore se définit comme “disciplinée, mais bienveillante avec elle-même”.
Son secret ? Une routine stable, répétée jour après jour, jusqu’à ce que la régularité devienne un automatisme.
“Je révisais tous les après-midis, parfois sans jour de repos, mais je m’écoutais : quand j’étais fatiguée, je me reposais sans culpabiliser. Ce qui compte, c’est que l’habitude soit de réviser, et l’exception le repos.”
Elle structure son apprentissage autour de quatre piliers :
Une vidéo par jour.
“Mais pas juste pour regarder ! Je mettais pause pour faire mes flashcards en même temps. Je reformulais, je notais les points essentiels, et je m’interrogeais sur ce que je venais d’apprendre.”
Les flashcards comme seul support.
“Je ne faisais pas de fiches papier. Mes flashcards étaient mes fiches. J’y ajoutais mes notes, des schémas, des couleurs, parfois même des captures du PCG. C’était vivant, personnalisé, et surtout, je pouvais m’auto-interroger.”
Des quiz et cas pratiques après chaque chapitre.
“Je faisais systématiquement les quiz, et j’y revenais après correction pour compléter mes cartes. Puis je faisais un cas pratique, parfois chronométré. L’idée, c’était de tester ma compréhension, pas juste de relire mes notes.”
La curiosité et la recherche active.
“Si je ne comprenais pas une notion, je ne passais pas à la suivante. Je cherchais, je creusais, je posais la question à ChatGPT ou je regardais d’autres vidéos sur YouTube. Il fallait que je sois au clair avant d’avancer.”
L’organisation d’une candidate libre qui a su tenir la distance
Sans emploi à temps plein, Éléonore décide de consacrer toutes ses après-midis à l’étude.
Mais pas de planning figé, pas de burn-out académique : une rigueur équilibrée. “J’ai appris à me connaître. Certains jours, j’étais très productive, d’autres moins. Le plus important, c’est la constance. Même quand je faisais une journée plus légère, je lisais ou je revoyais une vidéo. Il n’y avait plus de ‘je n’ai pas le temps’.”
Grâce à cette constance, elle couvre 100 % du programme de l’UE9 en deux mois.
Ensuite, elle passe à la phase d’entraînement intensif : annales, conditions réelles, chrono, correction.
“Je me mettais en conditions d’examen, même pour 30 minutes. Je chronométrais, j’apprenais à écrire plus vite, à lire plus efficacement. C’est comme ça que tu gagnes du temps et de la confiance.”
Le mental et la présentation : ses deux grandes forces
À quelques jours de l’examen, Éléonore bascule en mode “compétition zen”.
Elle soigne chaque détail : matériel prêt, cartes relues, gestion du stress. “J’avais tout préparé : carte d’identité, PCG, bouteille d’eau, oléagineux à grignoter. Mais pendant les 3 heures, j’étais trop concentrée pour boire ou manger.”
Et surtout, elle soigne la forme autant que le fond : “Je traçais tout à la règle, je soulignais les notions importantes. Une belle copie, ça donne envie de la lire. Et moi, ça me rassurait.”
Sa philosophie : le mental est aussi important que la technique. “J’ai compris que le cerveau apprend mieux quand tu es bien dans ta tête. Se reposer, respirer, prendre soin de soi, c’est aussi réviser.”
Résultat : 16,5/20 à l’UE9, une note qu’elle doit à sa constance, sa rigueur et son plaisir d’apprendre.

Sa leçon pour tous les candidats libres
“Je me suis prouvé à moi-même que je pouvais réussir, même en partant de zéro. Si tu fais les choses sérieusement, sans te juger, tu progresses forcément.”
Son parcours illustre parfaitement l’esprit LGDC : la réussite, c’est une méthode, une discipline… et beaucoup de bienveillance envers soi-même. “Quand tu comprends ce que tu fais et que tu prends plaisir à le faire, tout devient logique. Et c’est là que tu commences vraiment à aimer la compta.”
Ce que leurs réussites ont en commun
Deux profils opposés, mais des points communs évidents :
Clé de réussite | Comment ils l’ont appliquée |
Régularité | Des sessions quotidiennes, même courtes, mais continues. |
Annales | Le cœur de leurs révisions. Ils les ont répétées jusqu’à automatiser les schémas. |
Gestion du temps | Ils ont appris à avancer sans s’enliser sur une question. |
Clarté | Leurs copies étaient propres, aérées et logiques. |
Confiance | Ils ont travaillé sérieusement, sans se comparer aux autres. |
“Ce n’est pas le profil qui fait la différence, c’est la méthode.”
2/ Les erreurs à éviter et les conseils concrets pour briller à l’UE 9 du DCG
Selon eux, cinq erreurs reviennent souvent :
Vouloir tout rédiger au brouillon.
Ne pas chronométrer ses entraînements.
S’épuiser dans les dernières semaines.
Se comparer à d’autres candidats.
Négliger la présentation de la copie.
“Une copie claire et complète vaut mieux qu’une copie parfaite mais inachevée.”
Les conseils concrets pour briller à l’UE 9 du DCG :
Travailler un peu chaque jour. La compta se muscle comme un sport.
Faire une annale complète toutes les deux semaines à partir de février.
Créer son carnet d’erreurs. Noter les fautes récurrentes et les revoir régulièrement.
Chronométrer ses exercices. S'habituer au rythme de 3 h.
Soigner la présentation. Une copie claire rassure le correcteur.
Respirer. Le calme est votre meilleur allié le jour J.
Sébastien et Éléonore ont prouvé qu’il n’y a pas un seul profil pour réussir le DCG.
L’un venait de la finance, l’autre du soin ; l’un a misé sur l’expérience, l’autre sur la discipline.
Mais tous deux ont suivi une même ligne de conduite : régularité, méthode et confiance.
“Quand tu comprends ce que tu fais et que tu t’entraînes vraiment, tout devient logique. Et c’est là que tu prends plaisir à faire de la compta.” Éléonore
Alors, gardez confiance : avec la bonne méthode, vous aussi, vous pouvez transformer la rigueur en réussite. 💪
🎁 BONUS : Leurs copies d'examen en PDF notée 16,5/20 et 18/20 – session 2025
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