150 questions pour réviser l'UE 4 - Comptabilité et audit du DSCG
- Soumaya Dziri
- il y a 4 jours
- 15 min de lecture

Vous préparez l’épreuve de Comptabilité et Audit (UE 4) du DSCG ? Rien de mieux que de s’entraîner avec des questions de révision ciblées pour tester et renforcer vos connaissances 📚
Dans cet article, nous vous proposons 150 questions corrigées spécialement conçues pour couvrir les points clés du programme de l’UE 4 – Comptabilité et audit.
Ce quiz est structuré autour des 3 blocs majeurs de l’épreuve :
50 questions : Opérations de restructuration
50 questions : Comptes consolidés – Normes françaises & IFRS
50 questions : Audit
Ces thématiques sont souvent perçues comme difficiles par les candidats. Grâce à ces QCM et quiz de révision, vous allez pouvoir consolider vos acquis et combler vos lacunes de façon active et pédagogique 💪
Mise en garde : Avant de se lancer dans l’étude de l’UE 4 du DSCG, il est essentiel de maîtriser les notions abordées dans les UE 9 et 10 du DCG. Ces unités d’enseignement constituent une base solide pour comprendre les enjeux comptables et financiers du niveau DSCG.
Les compétences attendues au préalable incluent notamment :
La capacité à traiter les opérations comptables courantes et d’inventaire, dans le but de produire les documents de synthèse d’une entité.
La préparation des états financiers de base (bilan, compte de résultat, annexe) ainsi que l’analyse des principes de comptabilisation des éléments d’actif et de passif.
L’aptitude à utiliser une documentation professionnelle pertinente (règlements comptables, normes, doctrine...) et à en faire une lecture critique.
Une connaissance d’ensemble des métiers de l’expertise comptable et de l’audit, sans nécessairement entrer dans un niveau de détail avancé.
Ces fondamentaux permettent d’aborder sereinement les notions complexes de l’UE 4 du DSCG, notamment la consolidation, l’audit légal, et l’analyse approfondie des états financiers selon les référentiels comptables en vigueur.
Pour une bonne remise à niveau dans les UE 9 et 10 du DCG, inscrivez vous à nos cours en ligne en cliquant sur ce bouton :
AU SOMMAIRE
1/ DSCG UE 4 - 50 questions : Opérations de restructuration (Fusions, Scissions, APA, TUP, Fiscalité, Comptabilisation)
1. Question : Qu’est-ce qu’une fusion-absorption ?
Réponse : C’est l’opération par laquelle une société (l’absorbante) récupère l’ensemble du patrimoine d’une autre société (l’absorbée) qui est dissoute sans liquidation.
2. Notion : Fusion-réunion
Réponse :
Opération par laquelle plusieurs sociétés transfèrent leur patrimoine à une nouvelle société qu’elles créent ensemble.
3. Question : Quel est l’intérêt principal d’une fusion ?
Réponse :
Réaliser des économies d’échelle, renforcer la position sur un marché ou simplifier une structure juridique.
4. Question : Qu’est-ce qu’une TUP (Transmission Universelle de Patrimoine) ?
Réponse :
Dissolution sans liquidation d’une société détenue à 100 % par sa mère, avec transmission automatique de son patrimoine.
5. Notion : Apport partiel d’actif
Réponse :
Transmission d’une branche d’activité autonome d’une société à une autre, sans disparition de la société apporteuse.
6. Question : Quelles sont les grandes étapes comptables d’une fusion chez l’absorbante ?
Réponse :
1. Enregistrement des apports
2. Comptabilisation de la contrepartie (capital, primes)
3. Annulation des titres
4. Enregistrement du boni ou mali
7. Notion : Parité d’échange
Réponse :
Rapport d’échange permettant de déterminer combien d’actions nouvelles sont remises pour compenser les actions anciennes.
8. Question : À quoi sert une soulte dans une fusion ?
Réponse :
À compenser une parité d’échange inégale ; elle ne peut dépasser 10 % de la valeur nominale des titres remis.
9. Notion : Boni de fusion
Réponse :
Excédent de la valeur des apports sur la valeur des titres annulés, enregistré en réserves.
10. Notion : Mali de fusion
Réponse :
Déficit entre la valeur des apports et la valeur des titres annulés, pouvant s’analyser en mali technique et mali réel.
11. Question : Comment comptabilise-t-on une fusion en valeur comptable ?
Réponse :
Les actifs et passifs sont repris pour leurs valeurs comptables dans les comptes de l’absorbante.
12. Question : Qu’est-ce qu’un mali technique de fusion ?
Réponse :
Écart temporaire justifié par des amortissements ou provisions ; il peut être suivi sur plusieurs exercices.
13. Notion : Fusion simplifiée
Réponse :
Fusion sans augmentation de capital lorsque l’absorbante détient déjà 100 % du capital de l’absorbée.
14. Question : Dans quels cas applique-t-on le régime fiscal de faveur ?
Réponse :
Lorsque l’opération de fusion respecte les conditions prévues par les articles 210 A et suivants du CGI.
15. Notion : Régime fiscal de faveur
Réponse :
Mécanisme permettant d’éviter l’imposition immédiate des plus-values latentes lors d’une fusion.
16. Question : Quel est le traitement fiscal des amortissements dérogatoires en cas de fusion ?
Réponse :
Ils doivent être reconstitués dans les comptes de l’absorbante si l’opération est réalisée en régime de faveur.
17. Notion : Provision réglementée
Réponse :
Provision imposée ou autorisée par la loi fiscale (ex. : amortissement dérogatoire, provision spéciale).
18. Question : Quels sont les impacts d’une fusion sur les états financiers ?
Réponse :
Variation du capital, des réserves, du résultat de l’exercice ; intégration des actifs et passifs de l’absorbée.
19. Question : Comment se traite l’écart d’évaluation dans une fusion en valeur réelle ?
Réponse :
Il se traduit par un écart d’acquisition positif (goodwill) ou négatif (badwill), à suivre comptablement.
20. Notion : Goodwill (écart d’acquisition positif)
Réponse :
Différence positive entre le coût d’acquisition et la valeur nette comptable des actifs et passifs acquis.
21. Notion : Badwill (écart d’acquisition négatif)
Réponse :
Différence négative, à comptabiliser en produit s’il s’agit d’un avantage économique immédiat.
22. Question : Quels sont les documents juridiques nécessaires à une fusion ?
Réponse :
Projet de fusion, rapport des dirigeants, rapport du commissaire à la fusion (hors programme UE4, mais à connaître globalement).
23. Question : Peut-on comptabiliser une provision pour impôts différés en fusion ?
Réponse :
Oui, si les apports sont en valeur réelle et génèrent un différé d’imposition.
24. Notion : Fusion-renonciation
Réponse :
Cas où l’absorbante détient déjà des titres de l’absorbée qu’elle décide de ne pas annuler.
25. Question : Comment est évalué un apport partiel d’actif ?
Réponse :
Selon le type d’apport : en valeur comptable ou en valeur réelle, selon le régime fiscal applicable.
26. Notion : Fusion-absorption inversée
Réponse :
La société absorbée devient juridiquement dominante après fusion, bien que dissoute.
27. Question : Quel est le rôle du commissaire aux apports ?
Réponse :
Il vérifie la valeur des apports en cas d’augmentation de capital dans l’absorbante.
28. Question : Que deviennent les titres de participation détenus dans la société absorbée ?
Réponse :
Ils sont annulés contre les apports, générant potentiellement un boni ou un mali.
29. Notion : Mali réel
Réponse :
Écart lié à la surévaluation des titres de participation, considéré comme une perte définitive.
30. Question : Quels éléments doivent être intégrés dans la comptabilisation d’un apport ?
Réponse :
Actif apporté, passif repris, fiscalité associée, contrepartie en capital et prime, écart d’évaluation éventuel.
31. Notion : Écart d’évaluation
Réponse :
Différence entre la valeur réelle des éléments d’actif/passif et leur valeur comptable.
32. Question : Une soulte est-elle comptabilisée dans les capitaux propres ?
Réponse :
Non, elle est comptabilisée comme une dette envers les associés de l’absorbée.
33. Question : Pourquoi une fusion peut-elle créer un écart d’acquisition ?
Réponse :
Parce que la valeur des apports peut différer de la contrepartie réellement versée ou attribuée.
34. Notion : Fusion à l’endroit
Réponse :
L’absorbante est la société dominante économiquement.
35. Notion : Fusion à l’envers
Réponse :
L’absorbée est économiquement dominante malgré sa disparition juridique.
36. Question : Comment suit-on un mali technique ?
Réponse :
Il est inscrit à l’actif et amorti sur une durée maximale de 5 ans.
37. Question : Quand une fusion est-elle exonérée de TVA ?
Réponse :
Lorsqu’il y a transfert universel d’unité économique autonome.
38. Notion : Rétroactivité comptable
Réponse :
Possibilité d’enregistrer les effets de la fusion à une date antérieure à la date juridique.
39. Question : Le régime fiscal de faveur s’applique-t-il aux soultes ?
Réponse :
Oui, si elles ne dépassent pas 10 % de la valeur nominale des titres remis.
40. Question : Qu’est-ce que la méthode de l’actif net comptable ?
Réponse :
Méthode d’évaluation d’une société basée sur la valeur de ses actifs diminuée de ses dettes.
41. Question : La scission peut-elle être partielle ?
Réponse :
Oui.
42. Définition : Notion : Fusion transfrontalière
Réponse :
Fusion entre sociétés situées dans des États membres différents.
43. Question : Peut-on amortir un goodwill en IFRS ?
Réponse :
Non, il est testé pour dépréciation (impairment test).
44. Question : Le mali technique est-il imposable ?
Réponse :
Non, il s’amortit sans incidence fiscale immédiate.
45. Notion : Retraitement fiscal
Réponse :
Ajustement nécessaire pour respecter les règles fiscales dans une opération de fusion.
46. Question : Que deviennent les subventions d’investissement en fusion ?
Réponse :
Elles doivent être transférées et reprises selon les règles fiscales du régime de faveur.
47. Question : Faut-il réintégrer les provisions réglementées ?
Réponse :
Oui, dans les écritures complémentaires de fusion.
48. Question : Quels sont les éléments transférés dans un APA ?
Réponse :
Actifs, passifs et engagements relatifs à la branche complète et autonome.
49. Notion : Régime de droit commun (fiscalité)
Réponse :
Régime imposant immédiatement les plus-values latentes.
50. Question : Pourquoi le mali de fusion est-il surveillé de près ?
Réponse :
Il peut masquer une surévaluation des titres ou des pertes potentielles.
2/ DSCG UE 4 - 50 questions : Comptes consolidés – Normes françaises & IFRS
51. Question : Qu’est-ce que la consolidation des comptes ?
Réponse :
C’est l’opération consistant à agréger les comptes d’une société mère et de ses filiales comme s’il s’agissait d’une seule entité économique.
52. Notion : Groupe
Réponse :
Ensemble formé par une société mère et ses filiales, contrôlées directement ou indirectement.
53. Question : Quels sont les trois types de contrôle en consolidation ?
Réponse :
Contrôle exclusif, contrôle conjoint, influence notable.
54. Notion : Contrôle exclusif
Réponse :
Pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité.
55. Notion : Contrôle conjoint
Réponse :
Partage du contrôle avec d'autres parties, décisions prises à l’unanimité.
56. Notion : Influence notable
Réponse :
Pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle sans les diriger.
57. Question : Quel est le seuil de présomption d’influence notable ?
Réponse :
Détention d’au moins 20 % des droits de vote.
58. Question : Quelle méthode de consolidation applique-t-on en cas de contrôle exclusif ?
Réponse :
La méthode d'intégration globale.
59. Question : Quelle méthode utilise-t-on pour l’influence notable ?
Réponse :
La mise en équivalence.
60. Notion : Intégration globale
Réponse :
Méthode de consolidation consistant à inclure 100 % des actifs, passifs, produits et charges des filiales contrôlées.
61. Notion : Mise en équivalence
Réponse :
Méthode consistant à comptabiliser la participation au bilan pour sa quote-part dans les capitaux propres de l’entité associée.
62. Question : Comment est déterminé le périmètre de consolidation ?
Réponse :
En fonction du type de contrôle exercé sur les entités du groupe.
63. Question : Quels sont les documents consolidés ?
Réponse :
Bilan, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, état de variation des capitaux propres, annexes.
64. Notion : Goodwill (en consolidation)
Réponse :
Écart d'acquisition entre le prix payé et la part acquise dans les capitaux propres à la date d’entrée dans le périmètre.
65. Question : Comment traite-t-on un goodwill en normes IFRS ?
Réponse :
Il n’est pas amorti, mais soumis à un test annuel de dépréciation (impairment test).
66. Question : Qu’est-ce qu’un badwill en IFRS ?
Réponse :
Un écart d'acquisition négatif, généralement reconnu en produit à la date d’acquisition.
67. Question : Quels sont les principaux retraitements préparatoires à la consolidation ?
Réponse :
- Uniformisation des méthodes comptables
- Suppression des écritures fiscales
- Traitement des écarts de conversion
68. Notion : Élimination des opérations réciproques
Réponse :
Suppression des créances/dettes et produits/charges entre les sociétés du groupe.
69. Question : Pourquoi homogénéise-t-on les méthodes comptables ?
Réponse :
Pour que les états financiers soient comparables entre les entités du groupe.
70. Question : Quels sont les retraitements spécifiques aux IFRS ?
Réponse :
Instruments financiers, subventions, écarts de conversion, engagements de retraite.
71. Notion : Instruments financiers (IFRS)
Réponse :
Contrats donnant lieu à un actif financier chez l’un et un passif financier chez l’autre.
72. Question : Comment sont classés les instruments financiers en IFRS ?
Réponse :
En trois catégories : coût amorti, juste valeur par résultat, juste valeur par autres éléments du résultat global.
73. Question : Qu’est-ce qu’un impôt différé en consolidation ?
Réponse :
Écart temporaire entre la base fiscale et la base comptable d’un actif ou passif, générant un actif ou passif d’impôt différé.
74. Notion : Capitaux propres part du groupe
Réponse :
Part des capitaux propres attribuable aux actionnaires de la société mère dans les états consolidés.
75. Notion : Intérêts minoritaires
Réponse :
Part des capitaux propres et du résultat revenant aux actionnaires autres que la société consolidante.
76. Question : Comment traite-t-on les frais d’acquisition dans les regroupements d’entreprises ?
Réponse :
Ils sont comptabilisés en charges selon les IFRS (et parfois activés en normes françaises).
77. Question : Qu’est-ce qu’un regroupement d’entreprises selon IFRS 3 ?
Réponse :
Prise de contrôle d’une société par une autre entraînant la combinaison de leurs actifs/passifs.
78. Notion : Date d’acquisition
Réponse :
Date à laquelle l’acquéreur obtient effectivement le contrôle de l’entreprise acquise.
79. Question : Qu’est-ce que l’élimination des titres de participation ?
Réponse :
Suppression des titres détenus par la société mère contre les capitaux propres correspondants de la filiale.
80. Notion : Conversion des comptes
Réponse :
Traduction des états financiers d’une entité étrangère dans la devise de présentation du groupe.
81. Question : Quelle méthode de conversion est utilisée ?
Réponse :
Méthode du cours de clôture : actif/passif au cours de clôture, charges/produits au taux moyen.
82. Question : Quels sont les effets d’un retraitement de location (IFRS 16) ?
Réponse :
Reconnaissance d’un actif d’utilisation et d’un passif de location au bilan.
83. Question : Quels contrats sont concernés par IFRS 16 ?
Réponse :
Tous les contrats de location, à l’exception des contrats de courte durée ou de faible valeur.
84. Notion : Actif d’utilisation (IFRS 16)
Réponse :
Droit d’utiliser un actif pendant une période donnée dans un contrat de location.
85. Question : Quelle est la durée de l’affectation d’un goodwill ?
Réponse :
En normes françaises : amortissable sur une durée limitée. En IFRS : pas d’amortissement, test de dépréciation.
86. Notion : Réserves de conversion
Réponse :
Écarts de change générés par la conversion des états financiers de filiales étrangères.
87. Question : Comment se structure un bilan consolidé ?
Réponse :
Actif : immobilisations, actifs courants ; Passif : capitaux propres, dettes.
88. Question : Quelle est la finalité des comptes consolidés ?
Réponse :
Fournir une information financière reflétant la situation économique du groupe comme s’il formait une seule entité.
89. Notion : Périmètre de consolidation
Réponse :
Ensemble des sociétés dont les comptes sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe.
90. Question : Comment sont traitées les pertes fiscales reportables en consolidation ?
Réponse :
Elles donnent lieu à la constatation d’un actif d’impôt différé si leur utilisation future est probable.
91. Notion : Composant d’actif
Réponse :
Élément d’une immobilisation ayant une durée d’utilisation propre et nécessitant une comptabilisation séparée.
92. Question : Qu’est-ce qu’un contrat à long terme selon IFRS 15 ?
Réponse :
Un contrat dont l’exécution s’étale sur plusieurs périodes, nécessitant une comptabilisation du chiffre d’affaires au fur et à mesure de l’avancement.
93. Notion : Coût amorti
Réponse :
Méthode d’évaluation des instruments financiers prenant en compte la valeur d’origine corrigée des remboursements et des intérêts calculés.
94. Question : Quels tableaux spécifiques sont exigés en IFRS ?
Réponse :
- Tableau de variation des capitaux propres
- Tableau des flux de trésorerie
- État du résultat global
95. Question : Quels sont les principaux objectifs de l’IASB ?
Réponse :
Élaborer des normes internationales compréhensibles, comparables et de haute qualité pour les marchés financiers mondiaux.
96. Notion : ESMA
Réponse :
Autorité européenne des marchés financiers supervisant l’application cohérente des IFRS.
97. Notion : EFRAG
Réponse :
Groupe consultatif européen qui évalue les normes IFRS avant leur adoption dans l’Union européenne.
98. Question : Qu’est-ce qu’une obligation convertible (OCA) ?
Réponse :
Titre de créance qui peut être converti en actions de la société émettrice.
99. Question : Les participations croisées sont-elles consolidées ?
Réponse :
Non, elles sont exclues du périmètre de consolidation (hors programme UE4).
100. Notion : Note annexée
Réponse :
Complément d’information fourni avec les comptes consolidés, détaillant les méthodes et traitements comptables.
3/ DSCG UE 4 - 50 questions : Audit (comptes sociaux, consolidés, durabilité)
101. Question : Qu’est-ce qu’un audit des comptes ?
Réponse :
C’est une mission qui consiste à exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des états financiers.
102. Notion : Audit légal
Réponse :
Audit rendu obligatoire par la loi, généralement réalisé par un commissaire aux comptes.
103. Notion : Audit contractuel
Réponse :
Audit réalisé à la demande d’une entité, sans obligation légale, pour répondre à un besoin spécifique.
104. Question : Quels sont les objectifs de la mission d’audit ?
Réponse :
Donner une assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives.
105. Notion : Assurance raisonnable
Réponse :
Niveau élevé de certitude, sans garantie absolue, obtenu grâce à une démarche structurée d’audit.
106. Question : Quelles sont les phases de la mission d’audit ?
Réponse :
1. Acceptation de la mission
2. Prise de connaissance de l’entité
3. Évaluation des risques
4. Planification et exécution des procédures
5. Conclusion et rapport
107. Notion : NEP
Réponse :
Norme d'exercice professionnel encadrant les missions des commissaires aux comptes en France.
108. Question : Qu’est-ce que le risque d’audit ?
Réponse :
Risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée alors que les états financiers sont significativement erronés.
109. Notion : Risque d’anomalie significative
Réponse :
Risque que les états financiers contiennent des anomalies importantes, avant toute action de l’auditeur.
110. Notion : Risque inhérent
Réponse :
Risque que des erreurs surviennent dans les états financiers, indépendamment des contrôles.
111. Notion : Risque lié au contrôle
Réponse :
Risque que le système de contrôle interne ne détecte pas ou ne prévienne pas une anomalie significative.
112. Notion : Risque de non-détection
Réponse :
Risque que les procédures d’audit ne permettent pas de détecter une anomalie significative existante.
113. Question : Qu’est-ce que la matérialité en audit ?
Réponse :
Seuil au-delà duquel une information erronée est susceptible d’influencer les décisions économiques des utilisateurs.
114. Notion : Assertion d’audit
Réponse :
Hypothèse implicite faite par la direction concernant les états financiers (ex : existence, exhaustivité, évaluation).
115. Question : Quels sont les moyens d’action du CAC ?
Réponse :
Accès à tous les documents, demande d’informations, convocations, inspections, etc.
116. Question : Quels sont les principaux documents produits pendant une mission d’audit ?
Réponse :
Lettre de mission, plan de mission, programme de travail, documentation des travaux, rapport final.
117. Question : Que contient le rapport du CAC ?
Réponse :
Opinion sur les comptes, éventuelles réserves, refus ou impossibilité de certifier.
118. Notion : Réserve (dans un rapport d’audit)
Réponse :
Opinion partiellement favorable, signalant une anomalie significative mais non généralisée.
119. Notion : Refus de certifier
Réponse :
Opinion négative de l’auditeur face à des anomalies significatives et généralisées.
120. Notion : Impossibilité de certifier
Réponse :
L’auditeur n’a pas pu obtenir les éléments suffisants pour exprimer une opinion.
121. Question : Qu’est-ce qu’un fait délictueux ?
Réponse :
Infraction que le CAC est tenu de révéler au procureur de la République.
122. Question : Qu’est-ce qu’un contrôle interne ?
Réponse :
Dispositif mis en place par l’entité pour assurer la fiabilité de l’information financière et la conformité aux lois.
123. Notion : Lettre de mission
Réponse :
Contrat entre l’entité et l’auditeur précisant les modalités de la mission.
124. Notion : Rapport spécial
Réponse :
Document obligatoire dans certains cas (ex : conventions réglementées), mais hors programme UE4.
125. Question : Quels sont les principes déontologiques du CAC ?
Réponse :
Intégrité, objectivité, compétence, confidentialité, indépendance.
126. Question : Qu’est-ce que l’approche par les risques ?
Réponse :
Méthode consistant à identifier les zones à risque d’erreurs pour orienter les procédures d’audit.
127. Notion : Procédure analytique
Réponse :
Examen des tendances et des ratios pour identifier des anomalies potentielles.
128. Question : Que signifie EIP ?
Réponse :
Entité d’intérêt public (cotée, bancaire, assurance...), soumise à des exigences accrues.
129. Notion : Confirmation externe
Réponse :
Obtention d’une preuve d’audit par réponse directe d’un tiers (ex : confirmation bancaire).
130. Question : Quel est le rôle du H3C ?
Réponse :
Surveillance du respect des règles déontologiques et techniques par les CAC.
131. Notion : Rapport d’audit de durabilité
Réponse :
Document émis par l’auditeur attestant la conformité des informations de durabilité au référentiel applicable.
132. Question : Qu’est-ce que le reporting de durabilité ?
Réponse :
Communication par l’entreprise de ses impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance.
133. Notion : Double matérialité
Réponse :
Prise en compte des impacts de l’entreprise sur l’environnement et des impacts financiers de ces enjeux.
134. Notion : Interopérabilité des normes
Réponse :
Capacité à faire converger plusieurs référentiels (ESRS, GRI, IFRS-S) dans un reporting unique cohérent.
135. Question : Quels sont les référentiels de durabilité à connaître ?
Réponse :
ESRS (Europe), IFRS-S (ISSB), GRI (Global Reporting Initiative)
136. Notion : CSRD
Réponse :
Directive européenne imposant un reporting de durabilité élargi à de nombreuses entreprises.
137. Question : Qu’est-ce que l’ESRS ?
Réponse :
Normes européennes de reporting de durabilité publiées par l’EFRAG.
138. Notion : EFRAG
Réponse :
Organisme européen chargé de proposer des normes de reporting financier et extra-financier.
139. Question : Qu’est-ce que la taxonomie verte européenne ?
Réponse :
Système de classification des activités économiques durables sur le plan environnemental.
140. Notion : Balisage (tagging)
Réponse :
Codification des données de durabilité pour faciliter leur lisibilité et leur traitement informatique.
141. Question : Quels sont les types d’opinions en audit de durabilité ?
Réponse :
Opinion favorable, avec réserves, opinion défavorable, impossibilité d’émettre une opinion.
142. Question : Quel est le niveau d’assurance en audit de durabilité ?
Réponse :
Assurance limitée (et raisonnable à terme pour certaines entités).
143. Notion : Périmètre de reporting de durabilité
Réponse :
Il inclut les entités sur lesquelles l’entreprise a un contrôle opérationnel ou qui font partie de sa chaîne de valeur.
144. Notion : Reporting intégré
Réponse :
Fusion des rapports financiers et extra-financiers pour donner une vision globale de la performance.
145. Question : Qu’est-ce que l’analyse d’IRO ?
Réponse :
Analyse des impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité.
146. Notion : Rapport de durabilité
Réponse :
Document structuré contenant les indicateurs ESG et la stratégie de durabilité de l’entreprise.
147. Question : Quel est le rôle de l’auditeur de durabilité ?
Réponse :
Attester de la conformité du reporting aux exigences du référentiel applicable.
148. Notion : Opinion avec réserve (durabilité)
Réponse :
L’auditeur valide globalement le reporting, mais émet des réserves sur certains points.
149. Question : Quel est le lien entre la durabilité et les états financiers ?
Réponse :
Les enjeux ESG peuvent influencer les performances et les risques financiers futurs.
150. Notion : Connectivité de l’information
Réponse :
Lien établi entre les données comptables, financières et extra-financières dans les rapports d’entreprise.